Les 10 premières années à Vienne.
Le Testament de Heiligenstadt.
La lettre à l'immortelle bien-aimée.
A partir de 1824, Beethoven souffre de
multiples malaises et voit sa santé décliner à
cause de l'incompétence de médecins incapables de le
soulager.
Ses relations avec son neveu Karl parviennent à un niveau
dramatique lorsque celui-ci accuse son oncle d'être à
l'origine de sa tentative de suicide.
Beethoven se tourne à nouveau vers la musique de chambre et compose une série de quatuors à cordes (op.130, 131, 132 et 135) où l'originalité des précédentes oeuvres pour piano s'affirme encore davantage : il exprime tour à tour la douleur, le soulagement, parfois la rage et même la terreur, mais surtout un certaine résignation et même - dans les dernières mesures de son dernier quatuor - le plaisir et la bonne humeur.
Après ces
quatuors, achevés en octobre 1826, Beethoven ne terminera plus
aucune oeuvre. Gravement malade, il continue à recevoir la
vénération de nombreux visiteurs.
Il meurt dans la soirée du 24 mars 1827, en présence de
sa belle-soeur.
Ses funérailles sont grandioses : le poète Grillpazer
écrit une oraison funèbre et le convoi sera suivi par
une foule de dix mille personnes.
A l'inventaire de ses biens, on découvre que Beethoven
était un homme riche. Même s'il avait gagné peu
d'argent au cours des dernières années de sa vie, il
avait au moins conservé intact le capital accumulé
antérieurement.
Malheureusement pour nous, ses effets personnels ont
été vendues pour des sommes dérisoires,
dispersés et parfois perdues.
Mais sa musique demeure.